« L’agroécologie est adaptée aux populations les plus démunies »
Nous faisons mine de découvrir aujourd’hui que les agriculteurs disparaissent de nos champs, remplacés par la mécanisation et les pesticides. Qu’ils sont bien souvent surendettés et étranglés par des grandes surfaces qui leur imposent des prix de vente parfois en dessous de leurs prix de revient. Qu’un grand nombre d’entre eux travaillent dix-sept heures par jour sans pouvoir décemment vivre du fruit de leur labeur. Qu’une certaine logique d’industrialisation forcée les a conduits à user d’une batterie de produits toxiques (dont ils sont d’ailleurs les premières victimes) qui polluent l’air, l’eau, font disparaître insectes et oiseaux… Que l’utilisation abusive d’engrais de synthèse et la généralisation des monocultures appauvrissent les sols et contribuent grandement au dérèglement climatique. Mais cette situation n’est pas nouvelle et il est devenu plus qu’urgent d’y trouver une issue.
Or, nous connaissons une voie. Capable de régénérer nos écosystèmes, tout en produisant en quantité et en permettant aux paysans de vivre décemment de leur métier : l’agroécologie. Mais qu’entendons-nous par ce mot ? Récemment, Nicolas Sarkozy le tournait en dérision, réduisait sa définition à « une expression bizarre,…
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A SUIVRE…..