Toujours agir contre les OGM

Les agriculteurs biologiques refusent la pollution génétique programmée de leurs cultures

A l’appel de leur Fédération nationale, la FNAB, les agriculteurs biologiques de Bretagne réunis au sein de la FRAB appellent à une forte mobilisation le mardi 13 mai, à l’occasion du second passage et de l’adoption du projet de loi sur les Organismes Génétiquement Modifiés.

La Fédération régionale des agriculteurs biologiques appelle tous les paysans bio et tous les citoyens qui militent pour le droit de produire et consommer sans OGM à manifester ce jour là leur désaccord avec un texte qui organise la culture des OGM en plein champs et leur dissémination et programme ainsi la disparition des agricultures de qualités, telle que l’agriculture biologique.

Des représentants du réseau GAB-FRAB breton* seront présents aux Tuileries puis à l’Assemblée nationale, le mardi 13 mai, pour protester contre une loi qui leur interdit à terme de cultiver sans OGM, ne garantit aucun contrôle de pollution génétique, ne leur concède qu’une indemnisation a minima en cas de contamination, et définit un seuil inacceptable de pollution.

Alors que l’intérêt limité des OGM : leur productivité s’avère souvent plus faible, ils créent des dépendance mortifères pour l’agriculture à quelques multinationales possédant les brevets sur le vivant, des résistances apparaissant chez les espèces cibles, est de plus en plus reconnu et que 72% des consommateurs refusent catégoriquement la présence d’OGM dans leurs assiette, le gouvernement français fait fi des conclusions du Grenelle et refuse de respecter le droit de produire et consommer sans OGM.

Il reste à peine une semaine pour tenter de convaincre les députés de la majorité de ne pas voter la loi en l’état. Ou de rétablir, tout au moins, « l’amendement Chassaigne » qui protège les cultures sans OGM en demandant la création de zone respectant les agricultures de qualités certifiées, telle que l’agriculture biologique. Ensuite il sera trop tard.

Les agriculteurs bio revendiquent le droit de produire sans OGM, qui est une l’une des nombreuses garanties apportées aux consommateurs sur la qualité et le naturel de ses produits.

Il réaffirment que le sans OGM c’est zéro OGM. La co-existence est impossible.

Le 13 mai, à Paris, POUR LE DROIT DE PRODUIRE ET DE CONSOMMER SANS OGM.

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